1945.09 : Un Cappy Route dans l'immédiat après-guerre - Un camp-école à Cappy

Lun16Jan201217:43

1945.09 : Un Cappy Route dans l'immédiat après-guerre

Index de l'article

 

Le « 19ème Cappy Route » du 7 au 18 septembre 1945 est organisé en commun avec les E.U., suivant la tradition bien établie depuis la création du camp-école. Il a lieu à Cappy même, dont c’est un redémarrage après les dégâts subis pendant la guerre : un certain nombre de sujets sont traités « sous le tulipier ».

Le « chef de camp » est Eugène Arnaud, « C.G.A. à l’éducation » chez les E.D.F. ; son adjoint est Robert Chefneux, commissaire national adjoint à la Route chez les E.U. Les instructeurs sont, pour les E.D.F., Jean Libman, Commissaire de Province Alsace, et Charles Jeudy, Instructeur national Montagne ; pour les E.U., Pascal Monod, Commissaire de Province du Lyonnais.

 

Les participants sont répartis en équipes : André Durand fait partie de l’équipe Pierre Déjean (commissaire national E.D.F., mort en déportation) ; les autres équipes portent les noms de Chouette Lévy-Danon (commissaire E.D.F., fusillé comme otage) ; Le Hen et Jubeau.

Il est intéressant de noter la composition de l’équipe Pierre Déjean : le chef de l’équipe, Jack Noirault, est un chef d’entreprise marseillais. Viennent ensuite :

-   Raymond Michel, inspecteur départemental des mouvements de jeunesse et d’éducation populaire, venu de Laon dans l’Aisne,

-   Gabriel Bouin, instituteur, venu de Noirmoutier en Vendée,

-   Édouard Escouffin, surveillant de travaux publics, de Nice,

-   Moïse Konstadt, horloger, de Barlin, Pas de Calais,

-   Jacques Jousseaume, instituteur, de Saint-Denis de Gâtine en Mayenne,

-   Georges Manceau, élève de l’école coloniale à Paris.

Nous n’avons pas la composition des autres équipes, mais celle-ci est significative : dispersion des origines géographiques et des professions – avec deux instituteurs et un inspecteur de la jeunesse.

 

 

La tente de l'équipe dans le parc de Cappy

Le programme quotidien est chargé, de 7h30 dérouillage et toilette à 22 heures silence. Indépendamment des rassemblements et services, on peut noter deux fois deux heures de réunions sur le thème de la Route et deux heures d’activités. À 9h30, le lever des couleurs est accompagne d’un « mot d’ordre » quotidien.

 

À noter, dans le déroulement du séjour, les « entretiens spirituels » quotidiens, apparemment assurés par des animateurs différents suivant les associations. Pour les E.D.F. c’est souvent Jean Libman qui en a la charge.

 

 

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