Il nous a semblé utile, pour situer l’évolution du mouvement, de reprendre, au cours des pages suivantes, l’essentiel des « principes » du Mouvement dans l’immédiate après-guerre. Ces documents sont extraits de la plaquette éditée à la mémoire de Jean Estève, devenu Commissaire national branche Éclaireur à son retour de déportation. Nous commençons, bien évidemment, par la Loi et la Promesse mais aussi par l’article premier des Statuts,« réécrit » après la Libération, et qui rend compte, à la fois, de l’appartenance au Scoutisme et d’une actualisation de ses objectifs – libérer l’homme de tout asservissement.
Les documents suivants ne sont présentés que sous forme d’extraits, aussi significatifs que possible :
- Les moyens éducatifs du Scoutisme, rédigé par Henry Gourin, numéro spécial des Cahiers,
- Esprit et méthode, branche Éclaireurs – Éclaireuses, rédigé dans les années 50 par Henry Gourin, Eugène Bourdet et Jean Estève,
- Les résolutions d’Angoulême, adoptées en 1949 par l’Équipe nationale de la branche Éclaireurs, ratifiées, après approbation du Comité Directeur, par la réunion de branche du Congrès de Chefs suivant,
- Le Scoutisme d’Extension des Éclaireurs de France, définition donnée par « Erable » Lévy-Danon, Commissaire Nationale Extension,
- La Loi et la Promesse
La Loi de l’éclaireur en 1945
L’Éclaireur …
- n’a qu’une parole,
- est loyal et chevaleresque,
- se rend utile et fait chaque jour une bonne action,
- est l’ami de tous et le frère de tous les scouts,
- est courtois et respectueux des convictions des autres,
- est bon pour les animaux,
- sait obéir,
- est toujours de bonne humeur,
- est travailleur, économe et respectueux du bien d’autrui,
- est propre dans son corps, ses pensées, ses paroles et ses actes.
La Promesse (avec le principe de la « promesse alternative »)
Je promets sur mon honneur (ou : sur mon honneur et devant Dieu) de faire tous mes efforts pour :
- servir mon pays,
- rendre service en toute occasion,
- obéir à la loi scoute