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1950 – 1960 : Spiritualité et laïcité des Éclaireurs de France

Si, dès leur création, les Éclaireurs de France se sont déclarés ouverts à tous, sans référence religieuse, la définition de leur « vie spirituelle » a donné lieu à de nombreuses réflexions et a mis en évidence une évolution.

Nous avons choisi, pour en rendre compte, de reprendre deux documents :

– d’une part, un grand article de Pierre François, « Les valeurs spirituelles chez les Éclaireurs de France », publié dans « Routes Nouvelles » en mai 1982, au moment où, avec Pierre Kergomard, il préparait la sortie de l’ouvrage présentant l’histoire des E.D.F. de 1911 à 1951 ;

– d’autre part, un document présenté par l’ouvrage du centenaire, sur l’histoire de la laïcité aux Éclaireurs de France, à travers les éléments apportés par cet ouvrage lui-même sur cet aspect particulier de la vie du Mouvement.

Deux textes fondamentaux

Ces deux documents présentent, bien évidemment, des parties communes ; nous pensons qu’ils se complètent et, en quelque sorte, s’éclairent mutuellement. Pierre François se livre à une analyse historique de toutes les étapes de la réflexion et de ses traductions pratiques (la promesse et la loi, l’article premier des statuts, les tendances, l’esprit des E.D.F.) et son article met remarquablement en évidence une évolution qui tient compte du contexte social.

Le deuxième texte est issu de l’ouvrage « Les E.D.F. de 1911 à 1951 » en y reprenant l’ensemble des passages évoquant, sous des formes diverses, spiritualité et laïcité. Il met en évidence une évolution qui se traduit, aussi, dans le langage ; il complète ainsi le texte précédent, en l’illustrant et en y ajoutant les éléments intervenus après 1951 : déclaration de l’A.G. du Mouvement à l’occasion du Cinquantenaire des E.D.F., « règle d’or » actuelle.