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2011 : Un communiqué de presse présente l’ouvrage du Centenaire

 « Cent ans de laïcité dans le scoutisme et l’éducation populaire », un ouvrage pour le centenaire du scoutisme laïque…

 

L’image du scoutisme, méthode d’éducation innovante au début du XXème siècle, s’est progressivement dégradée et déformée au cours des décennies écoulées… Or le militantisme de ceux qui continuent de le pratiquer aujourd’hui est réel : comment expliquer cette permanence, sinon en essayant d’en retrouver les origines, de remonter aux sources ?

C’est à cette tâche que s’est attelé un « ancien », entré dans le Mouvement en 1945 et qui, après un certain nombre d’années dans le secteur « extension » au service des handicapés, en a passé trois à recueillir documents et témoignages dans ce but. L’auteur, Yvon Bastide, n’est pas historien, l’ouvrage n’est pas une thèse mais une photographie, aussi fidèle que possible… qui explique pourquoi, après cent ans, le scoutisme laïque apporte une réponse originale à un besoin de notre société : la formation des jeunes à la citoyenneté.

 

En France, le scoutisme, méthode d’éducation innovante, est né laïque.

C’est-à-dire ouvert à tous, sans dépendance d’un dogme et sans aucune ségrégation.

Le scoutisme apparaît au début du XXème siècle comme une méthode éducative parmi d’autres. Il propose une combinaison entre activités de loisirs (en petits groupes et dans la nature) et engagement (sur une « loi » et avec un « serment ») accompagnant une progression, individuelle et collective. Son message se veut universel. La France se différencie, quelques années après la loi de séparation des Églises et de l’État, par la création immédiate de fédérations non confessionnelles, dans le but d’« unir tout ce qui fait la France ». Ce choix « laïque » aura pour conséquences, entre autres, un rapprochement avec l’éducation nationale et une forte implication dans le développement de l’éducation populaire, mais également des choix individuels et collectifs dans la Résistance au nazisme pendant la seconde guerre mondiale,

Le scoutisme laïque n’est pas « ringard »

 

Ses méthodes pédagogiques se préoccupent de suivre l’évolution de la société,

Le choix laïque induit une totale liberté des choix pédagogiques, conduisant, en particulier, à un abandon de certaines formes ou de certains rituels, à un fonctionnement démocratique à tous les niveaux et à la coéducation des filles et des garçons. Le scoutisme n’est la propriété de personne, il ne peut se résumer à ses formes, son aspect extérieur ou ses rites : il est une méthode d’éducation au service de valeurs constamment affirmées.

La laïcité est un élément majeur du « vivre ensemble »,

sans distinction d’origine, de situation ou de croyance ; elle suppose une réelle acceptation de l’autre (pas une simple « tolérance ») à acquérir le plus tôt possible :

le scoutisme laïque apporte une réponse à un besoin de formation à la citoyenneté.

Des compléments à l’ouvrage présenté peuvent être proposés ou découverts sur le site :

www.histoire-du-scoutisme-laique.fr