L’unification des costumes et des insignes
Une réunion du Comité Directeur, dont le numéro de fin novembre rend compte, se préoccupe de ces sujets et aboutit à des « résolutions » soumises à l’homologation du Comité Directeur « pour être appliquées immédiatement en attendant la ratification de l’Assemblée Générale qui les rendra définitives ».
Ces résolutions concernent aussi le salut, à échanger avec les membres d’autres fédérations :
À noter l’allusion à des « Éclaireurs de la Société de l’Enseignement Moderne » à côté des U.C.J.G.
En ce qui concerne les tenues, les consignes sont très strictes :
À noter que les « bandes molletières », partie intégrante du « costume » des chefs, sont absolument interdites pour les éclaireurs « pour des raisons d’hygiène ».
En ce qui concerne les insignes des chefs, le but est d’ « établir d’une façon précise la qualité et le grade d’un instructeur ». En conséquence, « il est donc arrêté que les instructeurs porteront trois (de ces) boutons sur l’épaule gauche et la cordelière blanche ; les seconds, deux boutons et la cordelière bleue ; les chefs de patrouille, un seul bouton et la cordelière rouge. Les cordelières devront être portées de telle façon qu’elles fassent le tour de l’emmanchure, en passant sous la patte d’épaule et que l’extrémité se trouve placée dans la poche gauche de la veste. »
Il est également question des « étoiles d’ancienneté » :
Le numéro de décembre annonce la reparution de « L’Éclaireur de France ». « Le Scout Troyen » continuera de paraître et donnera des nouvelles des sections qui le souhaiteront et, à partir de 1916, il deviendra « Le Scout » dans une présentation améliorée. Tout au long de 1915, le rythme « bi-mensuel » – un numéro toutes les deux semaines – aura été assuré !