On évoque les relations entre les « sections » et le niveau « national », mais aussi le rôle du scoutisme dans la formation du jeune et chez les « alliés »
« Le Scout Troyen » devient « Le Scout »
Il va adopter une présentation plus professionnelle, avec, même, des illustrations. « Aujourd’hui c’est une revue qui a sa place à côté de l’Éclaireur de France et, ainsi que le dit le Comité Directeur, pourra continuer sa publication qui ne sera en rien gênée par le Bulletin officiel de l’Association ; le Comité Directeur se réserve même le droit de citer et recommander le Scout ». Les « vœux fraternels » qui accompagnent le numéro du 20 janvier – le premier de la nouvelle année, retardé à cause de cette transformation – évoquent, à la fois, la « haute portée sociale » de la fête de Noël… et la barbarie « teutonique ». À partir de mars, on va trouver, sur la colonne de gauche, un dessin de scout vendant le Scout au-dessous de l’insigne de la Fédération, et certaines rubriques seront illustrées :
Effectivement, le journal héberge, au fils des numéros, les nouvelles d’autres sections : Granges, Rennes, Alger, Périgueux, Ronchamp, Lyon, Dijon, Melun, Saint-Brieux, Gray, Meaux, Macon, ,… Au cours des sorties, on va visiter des blockhaus et des tranchées, ou rendre les honneurs au drapeau du bataillon. Et apprendre à faire du feu sous une pluie torrentielle : « Deux cailloux suffisent ; on entasse dessus des branches vertes de sapin que l’on fait flamber. Puis, lorsque ces branches sont toutes rouges, le bois ayant fini de flamber, on remet d’autres branches plus grosses. Le foyer est fait et ce feu brûlera par n’importe quel temps ». À Alger, les instructeurs des éclaireurs sont tous des militaires de tous grades en attente de départ au Front.