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1913 : Un « journal scout »paraît à Reims

À Bordeaux, le groupe des Éclaireurs de la Gironde choisit aussi l’adhésion aux Éclaireurs de France ; un professeur au Lycée et le doyen de la faculté de Médecine en patronnent les activités ; à Creil le recrutement est difficile mais une section existe ; dans le XVème arrondissement de Paris des exercices de tir sont organisés, ainsi qu’à Grenoble. En Meurthe-et-Moselle, un pèlerinage au poteau-frontière permet de se découvrir devant le pays lorrain perdu. Au Havre, « une sorte de revue » est organisée en présence de A. Chéradame, président de la fédération, et des autorités militaires.

Ces articles permettent de formuler quelques remarques :

– tout d’abord, le scoutisme semble connaître un succès un peu inespéré, malgré, quelquefois, un accueil peu favorable ; lorsque des sections sont créées, elle se développement, assez rapidement puisque les comptes-rendus présentés concernent l’année 1912 – celle du démarrage dans la plupart des cas – et les programmes l’année 1913 ;

– la proximité avec des activités de type militaire – tir et transmissions – est constante, de même que l’aide de l’Armée et la participation de militaires à l’organisation et à l’animation des sections ;

– il n’est pas question, dans ces premiers numéros du Scout, de cérémonie de promesse, pas plus que de la loi scoute, même si la section de Saint-Denis tient à préciser que le groupe « n’est pas une société de préparation militaire, mais bien une société d’éducation morale et sociale ».