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1945.09 : Un Cappy Route dans l’immédiat après-guerre

Le recrutement

 

Dans le milieu Éclaireurs :

Soigner notre presse (?)

Activités flambantes

Service au sein du Mouvement

Relations avec la troupe, et surtout avec les chefs de la troupe (invitations des C.T., C.T.A., C.P. à un thé…)

Participation des Routiers à un grand jeu Éclaireurs

Participation du C.T. à la Route (le départ routier) – participation partielle aux activités de clan.

Hors du Scoutisme :

Ne pas se limiter au milieu bourgeois et universitaire, atteindre le milieu ouvrier.

La Route rurale, un problème nouveau.

Ne pas être trop étroit dans son jugement, dans son choix.

Réunions de propagande, tracts, films.

Faire connaître nos grands  exploits (camp national, Herakleïa)

Par la spécialité : sport, marine, vol à voile…

Contacts avec les chefs.

Contacts avec d’autres groupes de jeunes (A.J.,…)

Propagande personnelle surtout : inviter des copains aux sorties.

Recrutement des cadres :

La Route peut rapprocher du scoutisme certains C.T. ou C.P.

Pour les C.P., être très ambitieux vis-à-vis de ceux qui deviendront des chefs.

Comment lancer un clan ?

– trouver et former un minimum de cadres,

– prendre contact avec les chefs locaux et les commissaires. Idée d’un clan « fédéral » ?

– réunir les éléments scouts possibles pour voir ce qu’on peut faire,

– campagne et réunions de propagande,

– démarrage  des activités,

– nouvelle poussée de propagande…

Idée : inviter un grand nombre de garçons à une grandiose manifestation E.D.F., demandant des difficultés et des efforts à chaque invité

Besoin d’un foyer de clan : le trouver aussi tôt que possible.

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Conclusion (chef Arnaud) :

la Route répond-elle aux besoins des jeunes ?

Nous sommes un Mouvement complémentaire d’éducation.

1°- À noter diminution de la valeur et de l’action du milieu familial; d’où nécessité du Mouvement de jeunesse.

Notre réponse

2°- À noter aussi, le relâchement moral. Le garçon n’est pas soutenu par un milieu, une action suffisamment profonde. Nous lui offrons un milieu amical.

Le jeune a besoin d’un club, d’un foyer : le clan.

3°- Incertitude des jeunes, manque d’enthousiasme, puissance de l’argent. la Route E.D.F. offre au garçon un style de vie, un idéal, le service.

Notre Route sera un milieu amical, accessible, tourné vers le service.

Éviter certaines erreurs : le scouticisme.

La Route est l’effort d’un groupe de jeunes pour échapper à l’emprise de l’argent et désirant devenir des hommes.

Les jeunes doivent s’éduquer entre eux (B.P.). Toutefois, nous devons les aider, les guider. Nous sommes leurs pilotes, leurs conseillers.

Combattre l’instinct moutonnier des jeunes.

Savoir respecter l’autonomie des jeunes.

Détermination d’un règlement minimum de la Route. Ne pas imposer un  système rigide d’examens.

Viser à propager l’esprit de la Route : »amitié, joie, service ».

Il faut que nous soyons ambitieux pour la Route : viser haut – voir grand.

Effort patient et continu pour réaliser à la Route l’idéal de B.P. (« La Route du succès »)

Chaque clan a une personnalité, son unité, ses problèmes particuliers – on ne peut que confronter des expériences.

La Route est un Mouvement de jeunesse parmi d’autres. Elle apporte une solution aux jeunes.

Solution précaire et imparfaite… mais cependant notre action demeure considérable.

Le chef doit croire en la Route. Elle a prouvé sa valeur. Quel Mouvement de jeunesse a fait mieux ?

Ne pas chercher l’absolu : temps et cadres manquent. Savoir être modestes mais ambitieux.

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Conclusion (« Oncle Bob »)

La Route est esprit.

Amitié – Joie – Service – Fierté.

Se méfier de la facilité.

Valeur de l’exploit. Ses dangers. (traversée de Paris à la nage)

Éviter une trop grande « codification » de la Route. Cependant quelques buts précis sont nécessaires.

Importance de la vie physique chez les Routiers (virilité, ambiance). Accroître la qualité des jeunes.

Nous avons le dédain des activités physiques.

Si nous étions seulement 20000 Routiers, nous pourrions faire du bon travail.