L’enquête :
Réveil à 6h30, départ à 7 heures, enquête de 9 heures à midi et de 14 à 20 heures, compte-rendu de 21 à 24 heures. La journée à Creil a également permis de visiter la ville et, en particulier, l’église Saint-Médard, le carnet témoigne d’une prise de notes sur les étapes de la construction du 12ème au 16ème siècle :
Les résultats de l’enquête :
75 à 80 % des anciens prisonniers ont repris leur travail d’avant-guerre, quelques-uns ont changé, en particulier en choisissant le service public ou en ayant appris un métier nouveau en Allemagne. Il est fait état de difficultés matérielles, surtout pour les artisans dont l’atelier a été détruit par un bombardement, sans possibilité de se procurer des matériaux ou des crédits pour reconstruire. À noter également la situation difficile de nombreuses femmes de prisonniers.
Le jugement sur l’enquête :
Enquête intéressante. A permis le contact avec les autorités officielles (Maison du prisonnier, Office du Travail, Association départementale des P.G., Société de secours mutuel des artisans et travailleurs indépendants,…), mais aussi avec des chefs d’entreprises (usines, ateliers) et avec des P.G. rapatriés.
Désir général de travailler ? Situation curieuses à Creil : ce n’est pas une ville où l’on séjourne. On y vient pour travailler, on se retire ailleurs. Aucun esprit de clocher.
La ville a été violemment détruite.
Les résultats et jugements sont similaires pour les autres équipes, sauf pour l’équipe Le Hen qui considère que l’enquête a été plus intéressante sur « les conditions actuelles de travail à la campagne » que sur le sujet du reclassement des prisonniers.
On apprend un chant : laisse à la ville tes soucis (Ami, sois gai, gai, gai…)