Un des fondamentaux du scoutisme que nous avons connu a toujours été le bénévolat. Qu’en est-il aujourd’hui ? Quels sont le rôle, la formation et l’implication des salariés de l’association ?
Notre Mouvement a toujours « juxtaposé » des bénévoles et des salariés. Actuellement, il est encadré par plus de 4 000 bénévoles et environ 150 salariés, le bénévolat reste donc bien dominant. Les salariés ont aujourd’hui une fonction d’accompagnement, d’animateur de réseaux ou de chefs d’orchestre plus que de responsables d’activités. L’ensemble est au service du projet éducatif du Mouvement.
Ce qui entraîne, pour le Mouvement, une responsabilité à l’égard des salariés comme à l’égard de l’ensemble des animateurs, celle d’une formation continue leur permettant, dans le cadre de leurs activités, d’acquérir des compétences supplémentaires, tant pour leur formation initiale que pour leurs spécialisations.
Un autre fondamental de notre scoutisme est une volonté affirmée de fonctionnement démocratique. Où en est-on aujourd’hui ?
Cette volonté affirmée se traduit concrètement à tous les niveaux, avec, apparemment, peu d’exceptions ou d’abus. Nous apprenons vraiment à décider ensemble comme à faire ensemble. et c’est tellement « normal » que nous oublions de communiquer autour de cette culture opérante.
Au plan national, la direction du Mouvement a toujours été partagée entre le Comité Directeur et l’équipe nationale, suivant des modalités variables. Qu’en est-il aujourd’hui ?
Le Comité Directeur et l’équipe nationale ont des missions complémentaires, le délégué général représentant l’interface entre les deux. L’équilibre actuel est totalement opérant.
Au cours des dernières années, le Mouvement s’est fixé des plans d’action. Peux-tu nous résumer les grandes lignes du plan défini pour les années à venir ?
Clairement, après cette année singulière où notre énergie a été principalement mobilisée sur le centenaire, nous allons recentrer notre action sur notre projet, nos priorités, avec l’évaluation de nos résultats prévue à mi-parcours des orientations nationale 2010-2015. Le Mouvement, comme l’ensemble du secteur associatif, doit continuer d’affiner ses méthodes pour… tenir le coup et être toujours plus efficient car les moyens financiers se raréfient et les besoins de la société augmentent.