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2012 : Le Mouvement à l’orée de son deuxième siècle

Et maintenant, quelques questions plus personnelles, si tu veux bien…

Tu es le premier « délégué général » venu de l’extérieur du Mouvement et donc appelé, dans le cadre de ta fonction, à le découvrir plus ou moins progressivement. Globalement, quelle a été ton impression première sur le Mouvement lui-même et sur ta tâche à venir ?

Mon impression première, après deux ans ?

– la force de l’implication de tous les acteurs (bénévoles et salariés) dans l’action,

– l’objectif éducatif affirmé et vécu,

– l’intention de formation continue,

– la capacité à se remettre en cause (par contre, avec nécessité de savoir en parler et savoir se parler)

– l’identité très forte où chacun « met ses tripes »

– la capacité à organiser et à faire la fête

Et quels éléments… disons moins positifs ?

 

– la difficulté de lâcher prise pour des acteurs trop impliqués, résultant de la difficulté du relais,

– des structures quelquefois un peu trop en apesanteur par rapport à la société ou au reste du Mouvement, c’est-à-dire certainement efficaces mais insuffisamment impliquées dans la vie de leur cité ou de leur association.

Ce que tu as trouvé correspond-il à l’idée que tu te faisais du scoutisme en général et du scoutisme laïque en particulier ? Le Mouvement, dans sa réalité vécue, te semble-t-il fidèle à ce qu’il prétend être dans sa définition théorique ? Et, finalement, es-tu heureux de ton choix ?

J’ai découvert le scoutisme laïque, ses choix et ses problèmes. Ses choix ont trois composantes : scoutisme et laïcité dans une vision d’éducation populaire – qu’il faut coordonner ; il s’en préoccupe en permanence et reste en éveil, sinon, justement, ses problèmes en découlent.

Les EEDF forment un ensemble associatif très attachant, plein de rencontres et de valeurs humaines.  Oui, je suis heureux de mon choix.

Pour terminer…

Tu sais que de nombreux visiteurs de notre site sont des « anciens », qui ont, en général, gardé un bon souvenir de leur jeunesse dans nos associations. Au cours des dernières années, la création d’un « réseau d’amitié » a été envisagée. Où en est ce projet ? L’aide attendue de ce réseau se limite-telle à un apport financier ?

Quel message souhaites-tu leur adresser pour les années à venir ?

Je crois que l’idée de ce réseau d’amitié est excellente, et que nous devons lui donner un prolongement concret au cours des années à venir. Nous ne savons pas bien garder le contact avec ceux qui nous quittent parce qu’ils ont d’autres priorités – leur formation, leur famille, leur vie professionnelle… Nous ne savons pas assez reprendre le contact plus tard avec eux parce qu’ils ont, souvent, peur de replonger.

Bien évidemment, tous nos amis peuvent apporter leur aide au Mouvement, et pas seulement sur le plan financier. Comme j’aime bien les découpages, j’en propose encore un : pour faire vivre ce réseau autour du Mouvement, chacun peut :

participer, ponctuellement, à des actions locales, régionales ou nationales: plus il y a de bonnes volontés, de bras… et il y aura des propositions adaptées à chacun, soyez en certain !

prendre part, pour une durée plus longue, à un projet motivant : c’est toujours, par exemple, le cas pour la réalisation – d’excellence dans la durée – de notre centre de Bécours, mais les autres centres ont la même richesse, rejoignez les !

prendre parti, en s’impliquant dans la vie du Mouvement en fonction de  ses disponibilités, les équipes politiques ou techniques locales, régionales ou nationales ont besoin ponctuellement ou plus durablement de vos compétences.

Notre réflexion autour de cette idée doit se faire avec l’aide de tous, sans idée préconçue et sans exclusive. C’est pourquoi j’adresse un appel particulier à tous les visiteurs de ce site : passez-moi un message personnel pour me dire vos idées, vos suggestions, vos critiques, vos propositions !

Le Mouvement, qui vous a beaucoup apporté, a aussi besoin de vous !

Je compte sur vous : dg@eedf.asso.fr.

Un grand merci pour cette contribution ! »