… vue par Jacques Bador, futur responsable national de la branche aînée.
Deux articles successifs abordent le sujet dans les premiers numéros de la revue « Le chef » :
– l’un traite de l’éducation « morale », mais, plus particulièrement, des relations entre le responsable et « ses » garçons ;
– l’autre aborde le sujet – difficile – de l’éducation « à la pureté », c’est-à-dire, plus particulièrement, des relations sexuelles.
Le premier met en évidence la nécessité pour le chef de ne pas être un apôtre « à qui l’on obéit aveuglément » : « notre tâche n’est pas de diriger les garçons, mais de contribuer à l’épanouissement de leur personnalité, de leur ouvrir des horizons. Le chef est celui qui intervient peu… ». Le deuxième s’engage très clairement sur la voie de la chasteté, présentée à le fois comme condition de la dignité humaine, gage de volonté et de virilité, garantie du bonheur conjugal. Il n’ est pas question d’éducation « sexuelle », mais d’affirmation de notions très généralement acceptées à l’époque.