… réalisée en mai à Saint-Raphaël avec une équipe de PACA.
L’interview de notre amie « Cascade »
Présentation :
Sur un entretien enregistré précédent, Cascade nous a raconté son parcours de jeunesse, avec son entrée aux Éclaireuses à la F.F.E., la période de la guerre et les débuts des vacances d’adolescents. Nous avons souhaité le compléter en lui demandant de nous parler de toutes les étapes qui ont suivi…
Première étape (les années 50) :
La création des vacances d’adolescents, prolongement de la branche aînée des E.D.F.
Après la guerre, Cascade est partie prenante de la création des Francas et de l’évolution de la branche aînée, qui va s’ouvrir sur de nombreuses entreprises et activités.
À la demande d’un responsable EEDF du Nord professionnellement impliqué dans le secteur minier, les E.D.F. vont lancer l’accueil à Saint-Jorioz, sur le lac d’Annecy, de jeunes recrutés par les Comités d’entreprises et qui, sans eux, n’auraient pas eu de vacances. René Tulpin s’engage dans l’animation de l’U.N.C.M. (Union nationale des centres de montagne) et, avec Claude Deru, de l’U.N.F. (Union nautique française). Tulpin crée le centre de La Gaillarde pour compléter Saint-Jorioz et Deru invente les Circuits Corse.
Deuxième étape (années 60) :
La création d’un service de vacances pour jeunes filles, prolongement spécifique des précédents
Dans une période de « coéducation » et de « mixité » des activités, pourquoi un service spécialisé pour les filles ? Tout simplement parce que le besoin est apparu pour les filles aussi. Avec une équipe, Cascade va définir une « pédagogie » adaptée, avec le même type de recrutement, et créer les centres d’Annot en Haute-Provence et Valescure à côté de Saint-Raphaël. Le succès est immédiat.
Troisième étape (années 70) :
La crise des E.E.D.F. à la recherche de leur personnalité
Cascade est, dans le même temps, en charge de la région de Nice et perçoit, comme tous les régionaux, les prémices de la crise, conflit de perception dans la définition de notre scoutisme, qui conduit à faire appel à Pierre François, ancien responsable national pendant et après la guerre.
À la demande de Pierre François, Cascade devient Commissaire générale en charge de la « consultation » du Mouvement appelé à se définir lui-même, excellent exercice de démocratie pratique. Conclusion lors des Assises d’Avignon, dont elle assure le pilotage et, en grande partie, l’organisation.
Après quelques années de tâtonnements, le Mouvement retrouve une voie, Cascade étant toujours Commissaire générale, avant de « passer la main » à François Baize.
Quatrième étape (années 80) :
Dans un Mouvement retrouvé, un projet majeur, Bécours :
À la sortie de cette période difficile, il y a, à la fois, la nécessité de remplacer le domaine historique de Cappy et de proposer un grand projet au Mouvement : sur la suggestion d’un responsable parisien, Cascade va proposer l’achat du hameau de Bécours et le lancement d’un immense défi pour les décennies suivantes… Ce qui a permis de fêter récemment les 30 ans de cette création !
Résumé… Alors, Cascade, devoir accompli ?
Réponse : « Je suis prête à recommencer ! »