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1946 : Un carnet de chants de l’immédiate après-guerre

 … qui semble assez significatif du répertoire de cette période.

 

Écrit sur le très mauvais papier de l’immédiat après-guerre, avec quelques blessures reçues sur le trajet, ce carnet de chants d’un éclaireur a survécu jusqu’à nos jours.

Il est intéressant car certainement assez significatif des années de sa création… et des années suivantes.

Les premières pages sont consacrées à des chants « officiels », en commençant par le « chant fédéral » – « Toujours tout droit, les Éclaireurs de France », dû à deux grands chefs historiques, Taupin et Laval – qui sera abandonné en 1964 lors de la création du « nouveau Mouvement ». À noter l’existence du chant du Scoutisme Français « Chante au danger et souris à la peine » – qui peut témoigner de l’importance de la fédération à cette époque.

 

Les pages suivantes montrent, s’il en était besoin, la prédominance incontestée de William Lemit dans le répertoire. Il faut passer la page 20 pour qu’apparaissent, assez timidement, des chansons d’autres auteurs – par exemple, « Il faut chanter ». Mais on y trouve également un certain nombre de chansons « paysannes », retrouvées et harmonisées par… William Lemit.

 

Nous avons arrêté cette sélection après les pages 20, mais le répertoire se prolonge sur quelques décennies. Il a été utilisé pour l’élaboration de la rubrique « Chants ».