… et rappelle les contraintes administratives de l’époque.
Ce numéro met en évidence la prise de conscience – peut-être un peu tardive – d’un fait : le scoutisme n’a pas beaucoup « mordu » dans les milieux dits « ouvriers », malgré quelques expériences qui peuvent être considérées comme réussies mais qui restent exceptionnelles. Il présente donc, à la fois, un tableau des lieux – « faubourgs et bas quartiers » – et des enfants concernés – Jojo. Mais il pose surtout de graves questions – Que voulons-nous ? Comment faire ? Où en sommes-nous ? – avant de proposer des pistes, surtout pour la branche aînée. À noter que la F.F.E. s’est également posé, quelques années auparavant, ce genre de questions, en leur donnant apparemment plus un contenu « sociologique » qu’il semble difficile de reprendre sous le régime de Vichy. Un article publié dans un numéro suivant sur le prolétariat sera censuré…