… et prennent quelques décisions drastiques.
L’immédiat après-guerre a (peut-être ?) été une période d’euphorie pour les Mouvements de jeunesse, mais ça n’a pas duré, pour une raison simple : la collectivité nationale, pas plus que les militants et membres de base, n’avait les moyens. Ce qui a, de toute évidence, posé le problème du choix des priorités. Il semble que l’effort se soit porté sur la formation et l’information, en particulier par le maintien de revues au contenu très riche : « Le Routier » en donne un excellent témoignage. À noter que la cotisation des responsables va être augmentée de cent Francs, soit 33 % ! C’est un appel vibrant que lance Pierre François, dans un encart du « Chef » paru en décembre 1947, pour continuer de « mettre, au service des milieux et des œuvres laïques, notre scoutisme laïque »…