… un témoignage passionnant après plus d’un siècle !
Une page du journal « La petite Gironde » retrouvée dans un grenier par Benjamin Frézel qui a bien voulu nous la transmettre :
Notons bien la date qui permet de situer cet article dans son contexte « historique » :
Un reportage en première page (avec toutes nos excuses pour la qualité de la reproduction !)
Qui mérite d’être un peu plus lisible :
Quelques commentaires :
– les éclaireurs sont organisés en « sections » reconnaissables par leurs couleurs, et la section est articulée en « escouades » ;
– le clairon appelle à la soupe pour un déjeuner « intime » et les toasts sont prononcés par les personnalités de la section « rouge », qui est, apparemment, une association puisqu’elle dispose d’un président et de vice-présidents, ainsi d’ailleurs que la section « violette » ;
– le commentaire sur la perception du scoutisme comme « une nouvelle manifestation d’anglomanie dont l’utilité ne (leur) paraissait pas indiscutable » est atténué par la présentation des activités de la section, « art de la guerre moderne donc »… : « la Patrie n’a qu’à y puiser ses soldats » ;
– on peut également noter que « chez les boy-scouts, les questions d’opinions, de croyances, de conditions sociales sont bannies » : belle définition de notre scoutisme laïque dès ses premières années !
– Et nous pouvons a posteriori, au vu de la réalité des trois années de guerre qui ont suivi, éprouver une certaine émotion en lisant : « …et si nous n’étions pas assurés de la victoire prochaine et complète… ».
Un grand merci à Benjamin.