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2018 : Une réflexion sur l’évolution de notre Mouvement

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les obstacles :

 

 

 

 

 

 

 

 

Pour le système des patrouilles – pardon, des équipes ! – il s’agit plus d’une proposition d’évolution que d’un rejet, mais cette proposition va rencontrer les difficultés liées à tout changement.

 

 

 

 

 

 

 

 

Les obstacles sont essentiellement internes, car supposant une réelle modification de certains comportements (ceux auxquels Pierre François fait allusion lorsqu’il évoque les chefs «autocratiques» à classer «dans la catégorie des imbéciles dangereux» – certains ont du se reconnaître !). Un certain nombre de réactions quelquefois virulentes, traduisent un rejet de cette évolution, pour diverses raisons dont certaines, au niveau des « principes », vont conduire à une crise et à l’avènement d’une association dissidente :

 

 

 

 

 

 

 

 

–   nouveauté due à des responsables nationaux ressentis comme non issus du Mouvement : en témoigne un texte écrit… cinquante ans plus tard par un dissident :

 

 

 

« « l’oeuvre de destruction des parasites professionnels qui se sont emparés des EDF et qui les ruinent depuis 50 ans ! »«renvoyer au tableau noir cette clique de nullités es scoutisme, ces noyauteurs professionnels, et remettre les Éclaireurs sur leurs rails ! Je n’ai jamais accepté de voir les EDF colonisés et subir leur tactique destructrice de remue-méninges continuels. Le but des EDF n’est surtout pas de planquer des salariés ou des détachés, mais avant tout d’animer le plus possible de jeunes ».

 

 

 

 

Précision utile : les évolutions proposées par les équipes nationales de branche, constituées de responsables «de base», étaient pilotées par Andrée Barniaudy et Adeline Gavazzi pour la branche Louveteaux, Jean Estève pour la branche Éclaireurs, Pierre Buisson pour la branche ainée, tous quatre responsables expérimentés d’unités…

 

 

 

 

 

 

 

 

–   prises de position considérées comme d’ordre « politique » : c’est la base de l’action menée contre le Mouvement par l’un de ses fondateurs, Georges Bertier, qui va participer au lancement d’une association dissidente (et interviendra auprès des Renseignements généraux pour que les E.D.F. ne reçoivent plus de subventions !).

 

 

 

 

En réalité, il ne faut pas oublier le contexte de la «guerre froide», qui conduit les Boys Scouts of America à se définir comme suit en 1962 : « Un scout doit : « … Compléter ses connaissances sur le communisme et les autres organisations subversives afin de pouvoir les enterrer grâce à la vérité sur la liberté.… Promouvoir davantage de programmes scolaires et associatifs sur la citoyenneté, le gouvernement américain et la libre entreprise concurrentielle… Être capable d’expliquer comment la libre entreprise concurrentielle est reliée à notre forme de gouvernement, offre la liberté d’entreprendre, et élève notre niveau de vie. … ». Prise de position évidemment politique, sans équivalent dans notre pays confronté surtout à l’émergence de la décolonisation.

 

 

 

 

 

 

 

 

Pour ceux – la très grande majorité – qui restent dans le Mouvement, la difficulté majeure résulte du changement de comportement que suppose cette nouvelle orientation : le scoutisme s’est longtemps voulu simple, très axé sur ses propres « techniques », implantées localement à partir d’une expérience transmise de génération en génération. Sans trop d’intervention d’une formation considérée comme théorique, celle des camps-écoles en général nationaux.