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2018 : l’adaptation au handicap : et demain ?

 

Et maintenant ? Être association inclusive… c’est l’affaire de tous,

et les expérimentations réussies ont un effet d’impulsion : « Il  y a ceux qui savent faire parce qu’ils ont beaucoup essayé. »

Notre action envers des personnes en situation de handicap repose sur un cadre commun  de références :

–   le scoutisme, et la méthode, avec un souci d’adaptation ,

–   la charte qualité Éclés / vacances (sans doute à réviser)

–   le contexte de l’adhésion au CNLTA (séjours adultes)

–   l’agrément VAO (Vacances adaptées organisées pour adultes)

 

–   la loi de 2005 (loi pour l’égalité, la participation, la citoyenneté… des mots forts, dont nous devons être porteurs).

 

 

Une règle d’or : complémentarité des actions et des acteurs

Trois approches envisageables :

–  vacances adaptées pour ceux, celles pour lesquels nous n’avons pas de solution locale, de proximité, inclusive ou en unité Défi ; actuellement l’immense majorité des vacanciers accueillis ;

–   accueil au local, en inclusion (principalement pour des jeunes) ou unités Défi ;

–   formules d’accueil à inventer, ou réinventer : innover, expérimenter.

 

Une obligation : stratégie d’accompagnement, de formation.

 

Des questions ? Quelle que soit la formule d’accueil, en vacances ou au sein d’un groupe, en inclusion, unité Défi ou autre :

Nous sommes mouvement de jeunesse : ne doit-on pas prioriser l’accueil d’enfants et adolescents ?

Sans « exclure » les adultes, en particulier dans un souci de fidélisation, continuité ? et de réponses à un besoin crucial parfois ?

Citoyenneté et handicap dans l’association ?

Quelle limite à notre accueil ? Selon les problématiques, les pathologies ?

La proposition du scoutisme convient très bien à des jeunes qui ont des troubles du comportement, mais avec quel encadrement ? Accompagnement, formation ? Partenariat ?

Ouverture au local, en particulier, à d’autres types de handicap que mental ?

Le camp de groupe ou unité en juillet ?

Une durée minimum d’accueil ? Sur un plan pédagogique, oui, mais financièrement…

 

Au niveau « accueil en vacances » :

Partir est parfois une obligation pour certains(es) et non l’exercice d’un choix, et alors ?

Préparation au départ, au retour ? Parfois dans l’inconnu ?

Les aides financières au départ ?

Les besoins spécifiques de certaines personnes ? Un accompagnement spécifique ?

 

Quelques repères chronologiques :

–   1965 : premier séjour  pour mineurs,

–   1970 : ouverture aux adultes,

–   1989 : « séjours vacances et handicap mental : l’espace potentiel »; ouvrage I.N.J. (Institut National de la Jeunesse) et EEDF, de Jean-Jacques Jousselin,

–   1990 : Cap Handi : références pédagogiques « pour l’accueil et l’intégration de jeunes et d’adultes handicapés aux EEDF »;

–   1992 : l’Aventure Vacances,

–   1995 : Charte Qualité,

–   2006 : agrément VAO (Vacances adaptées organisées),

–   2010 : AVLA, DVLA…

 

Quelques bonnes lectures :

–   « Jeunesse en danger » Editions Fayard (Henri Joubrel)    

–   « Séjours vacances et handicap mental, l’espace potentiel » Institut National de la Jeunesse, E.E.D.F. (Jean-Jacques Jousselin)

–   « Huit décennies d’éducation populaire au service des jeunes sourds », A.H.S.L., Accent du Sud, (Catherine et Yvon Bastide)

–   « La société inclusive, parlons-en ! Il n’y a pas de vie minuscule » (Charles Gardou, anthropologue, professeur d’Université)

 

 

« Ce qui accroît la souffrance et crée le manque, c’est la comparaison ;

Rencontrer l’autre, c’est se reposer un peu de soi. »

Alexandre Jollien (écrivain et philosophe)