Quelques éléments de réponse :
Première étape, pour commencer : la création du scoutisme en France :
– Nicolas Benoît, officier de marine, Pierre de Coubertin, « inventeur » des jeux olympiques modernes
– Désaccord sur la conception du scoutisme adapté des idées de Baden-Powell (préparation militaire ou sport)
– Création des Éclaireurs Français en octobre 1911 et des Éclaireurs de France en novembre 1911
– les Unions Chértiennes de Jeunes Gens créent une association protestante, les Éclaireurs Unionistes en 1912, mais le Pasteur Gallienne choisit les E.D.F.
Deuxième étape : Faisons connaissance :
– Georges Bertier : directeur de l’École des Roches, école privée pilote d’une pédagogie « active »
– Georges Gallienne : pasteur, animateur de groupes de jeunes défavorisés
– Pierre de Coubertin : promoteur du sport et des jeux olympiques
Troisième étape : Le Mouvement se définit comme « laïque » :
– « ouvert à tous, sans distinction d’origine (…) ou de croyance »
– la promesse peut se faire « devant Dieu » si le jeune est croyant mais ce n’est pas obligatoire
Quatrième étape : Pendant une dizaine d’années, la hiérarchie catholique n’accepte pas le scoutisme :
– pour deux raisons : son origine anglo-saxonne (et peut-être protestante) et une supposée influence de la franc-maçonnerie
– deux illustrations en caricatures dans les journaux
– les Scouts de France, pour les garçons, sont créés en 1921, les Guides de France, pour les filles, en 1925
Cinquième étape : Le scoutisme ne va pas tarder a être proposé aux filles :
– premières expériences dans des foyers protestants et à la Maison pour tous de la rue Mouffetard à Paris
– nombreuses expériences indépendantes avant rapprochement et mise en commun
– création de la Fédération Française des Éclaireuses avec une sections « unioniste » (protestante) et une section « nouvelle », « laïque » ou « neutre », puis une section « israélite »
Sixième étape : La présentation des associations :
– recopier l’article premier des statuts
– plusieurs évolutions : « laïque comme l’école publique », « devoir civique », etc.
– reconnaissance d’utilité publique, permet de recevoir des subventions (en contrepartie d’un certain contrôle)
Septième étape : Le scoutisme et ses prolongements :
– les CEMEA : créés en 1937 (premier stage de formation d’animateurs) par André Lefèvre, commissaire national E.D.F.
– les FRANCAS (à l’origine « Francs et franches camarades » : créés en 1945 par Pierre François, commissaire national E.D.F.,
– les services vacances : créés à partir de 1945 en prolongement de la branche aînée vers les jeunes ouvriers par René Tulpin, Claude Deru, Claire Tulpin, etc.
– le scoutisme d’extension : dans les années 30, en direction des jeunes handicapés, avec un fort développement après la Libération : handicapés sensoriels (aveugles, sourds) , handicapés physiques (paralysés), handicapés mentaux, handicapés sociaux (prédélinquants, délinquants)
– les services vacances actuels ont pris le relais à partir des années 60
Huitième étape : Le nouveau Mouvement :
– créé en 1964
– par les Éclaireurs Français, les Éclaireurs de France, la section « neutre » de la Fédération Française des Éclaireuses
– la « Règle d’Or » rappelle les principales valeurs du Mouvement