Ce congrès est présenté comme « le premier congrès fédéral » des Éclaireurs de France.
Jean Kergomard, représentant le comité lyonnais d’organisation et, par ailleurs, directeur de l’École Normale d’instituteurs de Lyon, évoque successivement « le scoutisme et l’école » et « scoutisme laïque et école unique » avec une déclaration importante : « Il me semble qu’une des tâches du scoutisme actuellement devrait être la conquête du corps enseignant de l’enseignement public. Cet enseignement, il est fait pour nous comprendre : ce sont les mêmes principes qui nous unissent. Alors qu’ailleurs, d’autres associations de toutes sortes enrégimentent leurs membres pour une opinion politique ou autre, nous, nous sommes des laïques, c’est-à-dire des hommes qui, par-dessus les opinions religieuses ou politiques, voulons réunir tous les jeunes gens ».
Georges Bertier, président de la fédération, revient ensuite sur le camp-école de Cappy et la coopération avec les E.U., avant d’insister sur la formation des cadres car « il nous faut une élite » et de terminer sur la nécessité de la paix et de la fraternité car « c’est la France qui doit commencer ».
