Cet éditorial du Chef, signé par Vieux Castor, décrit successivement l’impression première – « Nous avons d’abord été comme assommés » – et la nécessité de se ressaisir – « Nous sommes toujours prêts ».
Prêts à sauvegarder les richesses spirituelles et physiques, l’avenir et le rayonnement de notre Pays »… pour « défendre notre histoire, notre culture, notre personnalité ». Grande tâche à accomplir pour les Éclaireurs de France. En préparant dès maintenant l’après-guerre…
Avec foi car il faut… « croire avec ferveur à la justice de la cause que l’on sert ».
Avec esprit de sacrifice, par « l’acceptation courageuse des exigences de l’état de guerre ».
Avec discipline, qui n’est « qu’un aspect de l’esprit de sacrifice », avec « le courage de nous taire »…
Ce message peut être relu, quelques décennies plus tard, par ceux qui en connaissent la suite.