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1940.11 : Au camp de l’Oradou, la création du Scoutisme Français

Avec « le plus grand désir d’aboutir à une union réelle, dans la mesure où elle est actuellement possible ». Cette définition contient deux affirmations : une union réelle, peut-être pour prendre le relais d’une structure qui ne répondait pas à cette définition, et actuellement possible, dans un cadre apparemment nouveau.

 

Les commentaires qui précèdent la présentation des conclusions sont intéressants : l’esprit est fraternel, les obstacles s’évanouissent, la première séance se conclut sur « un sentiment de détente et de soulagement, de joie aussi, à la vue des horizons nouveaux… »

La suite présente les textes approuvés par les comités directeurs des associations dont l’inventaire est donné.

Ils rappellent d’abord les conditions de l’union, avec une affirmation qui sera souvent reprise : « d’inspiration religieuse, le Scoutisme cependant n’aboutit pas à un credo déterminé. Mais il est conforme à son esprit qu’il encourage la recherche de la Vérité parmi ses membres, et revête un caractère confessionnel dans certaines associations ».

Vient ensuite le contenu de l’union, rappelant « les points sur lesquels l’union doit se réaliser : promesse, principes, loi, terminologie, insignes, uniforme, méthode, activités communes, relations extérieures.

L’union sera une fédération d’associations qui conservent chacun son autonomie, avec un « Chef scout » et un « Conseil national » relayé au niveau régional. Un des rôles des dirigeants est la définition d’une politique « vis-à-vis de la jeunesse française et des pouvoirs publics ».  

 

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