Le Père Fondateur ayant acté le jeu comme incontournable du scoutisme, les équipes nationales planchèrent sur un Grand Jeu, mobilisant toute l’Association : Navigator, un projet à vivre dans tous les échelons, de l’unité dans le groupe local à l’échelon régional.
Souvent, les participants n’ont retenu de cette grande activité que le rassemblement à la Courneuve, mémorable il est vrai, mais le Jeu était bien le fil conducteur de toute l’année 1989.
Tous ces outils déclinaient les démarches et propositions pédagogiques mises à l’air du temps et préconisant la cohérence et le sens pour nos activités : de l’explo à l’entreprise et à l’initiative, les équipes nationales n’inventèrent rien mais tentèrent de décaper des pratiques incohérentes.
Auprès de l’équipe nationale salariée se constituèrent des équipes de branches (avec un membre associé bénévole par branche, nommé par le CD) étoffée d’équipes par secteur d’activité :
Expression/Création, Pleine Nature; International/coopération, Handicapé, Activités Scientifiques et Techniques.
Ces équipes, relativement autonomes, produisirent des fiches pour le rassemblement Bécours 81 mais aussi des documents tel le Carnet de chants ( avec K7 !) sensé renouveler le répertoire des unités, ou les dossiers de l’Equipe Scientifique prenant en compte de manière prémonitoire les problèmes énergétiques, la sensibilisation à l’environnement et à la pollution.
Enfin nos travaux entérinèrent la création de la Branche Lutins (6 – 8 ans), de nombreuses expériences ayant vu le jour dans les groupes locaux ; création validée officiellement et s’accompagnant de l’écriture de propositions et de documents pédagogiques sur le modèle des branches doyennes.
Il fallait, avec ce grand remue-ménage, entraîner la base et ce, malgré sa disparité. Le sérieux de la théorie devait être étayé : les équipes nationales relevèrent les manches et montrèrent que la pratique du terrain, le déploiement des propositions pédagogiques étaient aussi de leurs compétences : Bécours devint non seulement le lieu de l’expérimentation et de la mise en place de toutes ces activités, mais aussi celui de la visibilité des équipes nationales pour ne plus être affublé du joli sobriquet de Scouts de bureau.