Quelques conseils qui peuvent être utiles.
En tout premier lieu, de quoi s’agit-il ?
Voyons large : c’est l’ensemble des documents, de toutes natures (correspondance, circulaires, revues, photos, films, enregistrements audio, bandes magnétiques, disquettes, disques, etc.) que nous accumulons tout au long de notre existence, associative ou privée. Les conseils ci-après concernent plus particulièrement nos associations, mais ils sont facilement adaptables à nos préoccupations personnelles.
Ensuite, la question qui tue : qu’en faire ?
On trouve ici deux types de réponse, qui semblent quelquefois contradictoires mais ne le sont pas tellement. Ou bien on est content de les garder et de les montrer, ou bien on se préoccupe de les mettre à la disposition de ceux qui pourraient en avoir besoin.
On peut considérer la première réponse comme « sentimentale », ce qui n’est absolument pas une critique : on va faire un petit « musée » qui pourra être visité par des gens qui s’y intéresseront… Il existe un peu partout des lieux où des archives peuvent être consultées et c’est une bonne chose.
La deuxième réponse sera plus « utilitaire » et c’est plutôt celle qui nous concerne aujourd’hui : ces documents dont nous disposons, comment pouvons-nous les mettre à la disposition de tous ceux qui pourront s’y intéresser, à titre personnel ou professionnel ? Dans ce cas, on sort du cadre du « petit musée », ou de la bibliothèque de groupe, et on doit se poser un certain nombre de questions pour assurer que ces archives puissent être réellement utiles : comment les présenter, où les déposer, comment les faire connaître… Vaste programme, qui a, voici quelques années, trouvé un début de solution avec la création du PAJEP, Pôle Archives de Jeunesse et Éducation Populaire. Vous trouverez en page suivante un petit « guide pratique » qui nous a semblé très adapté à nos préoccupations.