… présente sur certains insignes scouts
Suite à notre « avis de recherche », Bernard Hameau, vice-président des EEDF et rédacteur en chef de la revue « Trait d’union » de l’AAEE, a trouvé quelques informations sur Internet :
Le svastika était particulièrement familier des Britanniques ayant servi dans l’armée des Indes, comme Rudyard Kipling, dont les livres étaient protégés par une couverture portant ce signe jusqu’à ce que le symbole ne devienne trop lié au nazisme. L’une des nouvelles de Histoires comme ça (édition 1911), « Le crabe qui jouait avec la mer », incluait une illustration pleine page par l’auteur représentant un socle de pierre en forme de svastika, mentionné dans la légende comme « marque magique », effacé dans les éditions ultérieures.
Sauvastika, forme lévogyre du svastika sur une édition de 1911 de Rudyard Kipling :
À partir de la fin du XIXe siècle et jusque peu avant la Seconde Guerre mondiale, le svastika a joui d’une certaine popularité dans le monde occidental. Il fut employé comme porte-bonheur, par exemple sur des cartes de vœux anglaises ou sur des pendentifs de montre de poche publicitaires émis en 1925 par Coca-Cola. Il fut adopté comme emblème par des clubs sportifs, des organisations, des entreprises et même des unités militaires, mais dans un esprit sans rapport avec l’idéologie nazie.
Les Boy Scouts de Grande-Bretagne adoptèrent pour leurs badges une croix se rapprochant du svastika, mais il s’agit en réalité de la Croix potencée dite aussi Croix de Jérusalem. Elle est ornée d’une fleur de lys en son centre, (ancien symbole du Nord sur les cartes) que Baden-Powell ajouta en 1922.
Anne-Claire Gagnon nous indique également : « Concernant l’insigne avec le motif de la croix gammée, cette croix est aussi celle que les Grecs utilisent depuis l’Antiquité. »