Rechercher

Evènements

Une jeunesse engagée,                                                                                  

Documents et témoignages sur le scoutisme laïque pendant la guerre 1939-1945

 

Le scoutisme ouvert à tous a été créé en France en 1911. Trente ans après, les éclaireuses et éclaireurs, grands adolescents ou jeunes adultes, vont vivre une période « historique » qui va éprouver leur engagement. Documents et témoignages vont raconter un ensemble de parcours, personnels ou collectifs.

Cette jeunesse a été engagée, un peu partout et sous diverses formes : par exemple, nous trouverons à Lyon Jean qui, passé au maquis dans les Alpes, y sera chargé de la formation des maquisards, sur le modèle des « camps-écoles » ; à Toulouse, Lucien, qui a quitté le Mouvement pour rejoindre la « Sixième » en charge du « planquage » des jeunes Juifs ; à Vierzon, Georges, qui, sur la ligne de démarcation, va servir d’agent de liaison ; à Nice, un autre Georges va confondre grand jeu et recueil d’informations, une Rosine qui, infirmière au maquis, sera déportée ; en Bretagne, une Mathilde sui sera « messagère » au maquis… Lors d’un stage à La Féclaz, Eugène Claudius-Petit sera « totémisé » « Fin Castor », prémonition de son rôle futur de Ministre de la Reconstruction !

Toutes ces histoires, présentées géographiquement, permettent de visiter la Bretagne, la Normandie, le Centre, Paris, la Picardie, la Champagne, la Bourgogne, la Provence et un peu l’Afrique du Nord. Déportés, certains membres du Mouvement, filles et garçons, ne sont pas revenus, d’autres ont raconté ce qu’ils ont vécu. Plusieurs ont été distingués et la plupart ont, après la Libération, repris leur place dans le Mouvement.

Les associations de scoutisme, en tant que structures dépendant de l’État français, ont été considérées par certains historiens comme ayant collaboré, mais la vérité est un peu plus complexe, notre ouvrage démontre que l’apparence cachait une autre vérité : c’est ainsi que plusieurs membres de l’équipe nationale des Éclaireurs de France, à Vichy, cachait, dans ses appartements, des jeunes filles juives qui avaient changé de nom… et ont été reconnus « Juste parmi les Nations »…