Après la guerre…
Les trente premières années ont vu le démarrage puis l’implantation du scoutisme en tant qu’innovation pédagogique – souvent contestée, justement, pour son caractère innovant – et un certain nombre de « prolongements » qui, sans en respecter toujours l’esprit, en copiaient la forme. C’est ainsi que certains mouvements de jeunesse des pays non démocratiques ont pu quelquefois faire illusion.
1968 : le parcours de Mireille Roux, éclaireuse à la FFE N puis Commissaire Nationale branche verte
Tout au long des décennies, notre Mouvement, et les associations qui l’ont composé, ont connu un certain nombre d’évolutions, qui ont concerné aussi bien sa structure (par la création du « nouveau Mouvement » en 1964) que ses méthodes d’animation. De ce point de vue, le parcours de Mireille Roux, entrée à la F.F.E. N en 1941, nous a paru significatif puisque, après avoir connu cette association, elle a vécu les débuts de la coéducation aux E.D.F. puis accompagné l’évolution de la branche, au plan national, de 1953 à 1968.
1964 : la concrétisation de la coéducation des filles et des garçons
Les contacts pris par Pierre François, au nom des Éclaireurs de France, avec la section neutre de la Fédération Française des Éclaireuses au début des années 50 pour créer un Mouvement commun aux filles et aux garçons dans l’esprit de ce qui a été appelé « la coéducation », avaient échoué. Toujours est-il que le temps est venu, une dizaine d’années plus tard, d’une nouvelle étape.